Les nouveaux usages : les sites de partage, d’économie et de consommation collaborative !

bonjour_fonction_phatiqueConsommer différemment, loin des supermarchés. Moins cher, sans passer par les intermédiaires traditionnels ( une agence de loc’).
En un click, facilement, grâce au web. Et avec solidarité.
Voilà l’enjeu de l’économie ou consommation collaborative.
Nés avec internet, ces nouveaux usages, grâce aux nouvelles technologies, la consommation collaborative est le phénomène de société à ne pas louper.
Et à décortiquer. Panorama des sites de collaboration participative.

L’économie collaborative permet de mettre en relation via internet les gens pour échanger des services, vendre sans intermédiaire.
Ce nouvel usage s’inscrit complètement dans notre société de communication, né au XXème siècle, et qui s’accélère.
L’objet technique ( internet ) a ainsi totalement modifié nos comportements traditionnels, notre façon de communiquer, et d’interagir avec l’autre.
Je vous propose ici le panorama des sites de l’économie collaborative.

BlablaCar ou le co-voiturage.

blablacar_covoiturage_economie_collaborativeBlablaCar est un site de partage de sa voiture.
Quand on sait qu’une voiture coûte cher, et qu’elle est à 92% en stationnant, il est tentant de partager son précieux bien !
Finie ( ou presque ) la voiture comme modèle social de réussite pour en mettre plein la vue, le partage de sa voiture permet d’économiser son achat.
Fort de son succès, blablaCar est présent dans 6 pays.
Il permet de co-voiturer avec d’autres voyageurs.
http://www.covoiturage.fr/

Je stocke, ou comment rentabiliser mon espace vital.

economie_collaboratie_partage_jestockeVous disposez d’une grande maison, ou un grand appartement à Paris ?
Les mètres carrés que vous n’utilisez pas valent de l’or.

Le site jestocke.com vous permet de louer votre espace, pour faire profiter à ceux qui en manquent.
On pensait que seul l’objet dont on peut se débarrasser ( troc, vente, échange ). Mais notre propre logement est partageable.

Uber ou le taxi qui géolocalise.

Les taxis Uber ( société dans laquelle Google a pris une participation ) utilisent la géolocalisation, et votre smartphone pour vous proposer les conducteurs près de vous.
Et de vous transporter. Ils sont dans la ligne de mire à Paris, mais aussi à New York. Comme concurrence déloyale aux taxis traditionnels.
Ils bénéficient de contraintes moins fortes que les taxis traditionnels ( pas de licence à acheter pour le conducteur ). Et forcément, pour le consommateur, la course est moins chère. Et plus efficace, dans un monde hyper-connecté, sans intermédiaires.

L’immobilier pour les nuls.

immobilier_tendance_usage_collaboratifTous les secteurs d’intermédiaires traditionnels sont touchés par l’économie collaborative.
Plutôt que de laisser une commission à une agence immobilière pour trouver un bien immobilier, les sites spécialisent se sont multipliés.
L’intérêt de N’go’home n’est pas seulement de proposer des annonces de particuliers. Il vous guide également dans votre achat.
Car effectivement, l’ argument choc des agents immobiliers est le conseil. Ce qu’on ne retrouve pas sur les sites traditionnels d’échanges d’annonces.
N’go’Home propose des études et de l’information sur la ville où on désire acheter ( comme le nombre d’infrastructures, le taux de réussite dans le lycée à côté, etc..).
Le site devient une mine d’informations, et spécialisée permettant de faire le bon choix.
Il vulgarise l’achat immobilier qui pourrait de prime abord être compliqué.

Site de référence : N go home

Le bricolage, ou le partage des passionnés.

leroy_merlin_forum_bricolage_innovationLeroy Merlin, connecté aux bricoleurs.

L’initiative de Leroy Merlin est intéressante.

Partie d’une grande enseigne traditionnelle de la distribution ( Leroy Merlin dispose de 120 magasins en France ), l’initiative de relier
les passionnés de bricolage est innovante.
Au delà de partager ses problèmes de bricolage, les internautes peuvent donner des idées, et partager avec les chefs de produit de l’enseigne, pour proposer des améliorations sur les produits ; voire proposer de nouveaux produire.

La co-construction du produit est faite par les passionnés, chefs de produits.
Une vraie collaboration 2.0 !

L’intermédiation, ou la mise en relation d’internautes frileux devant certaines catégories de professionnels peut être salvatrice.

quotatis_bricolage_rachat_artisanIl est par exemple difficile d’avoir un devis fiable d’un artisan ; on ne sait pas toujours quel est le tarif de certaines prestations. Quotatis est le leader de ces mises en relation, avec des professionnels et artisans.

Il s’agit des sites d’intermédiation, qu’on appelle « lead« , et regroupés dans une association l’APLI ( Producteurs de Leads sur Internet ).

La location, proposer ses objets pour une seconde vie.

echange_location_collaboratifLa vie d’un objet se résume souvent à rien. Quelques minutes de vie. Comme une perceuse, qui sera utilisée 12h dans sa vie.
Proposer de prêter ou de louer ses objets dont on se sert peu, voilà une initiative d’environnement durable ( pas besoin de pousser tous les consommateurs à acheter un objet dont on se servira très peu ). Et économique pour le loueur et celui qui loue.

C’est objet du site ZiloK, qui met en relation les besoins ; en terme de bricolage ( proposer sa perçeuse ), en high-tech ( proposer un rétroprojecteur ), etc..

Decathlon, le distributeur de produits sportifs, a initié très tôt sa démarche avec ses « Trocathlons » : permettre de troquer .
L’initiative ici est intéressante, car ces lieux d’échanges se font autour du magasin, et rend l’expérience unique : on rencontre les gens près de chez soi, dans l’esprit des brocantes. Les trocathlons.
D’autres sites tels france-troc.com, ou simpletroc.com proposent  d’échanger, par le troc.

La ruche qui dit oui, ou trouver ses légumes près de chez soi.

producteur_consommateur_collaboratif_echangeInternet a beau être mondialisé, il permet de découvrir ce qu’il y a près de chez soi. Et notamment en terme de consommation alimentaire.
Les grands distributeurs traditionnels ( supermarchés tels Auchan, Carrefour ) ont la puissance de la publicité ( qui innonde nos boîtes à lettres ).
Et pourtant, on peut acheter des produits locaux, pas trop cher ( sans intermédiaire ). Directement chez le producteur près de chez soi.

C’est l’objet du site La ruche qui dit oui qui est un réseau de communautés d’achat direct auprès des producteurs.

L’Education 2.0.

mooc_partage_connaissance_usageLes Mooc, ou Massive Open Online Courses, ou en français cours en ligne ouvert à tous permettent de se former, grâce à des cours en ligne.

L’objectif est de pouvoir s’inscrive à un cours qui nous plait ( motivation ). Sur une durée limitée, et en échangeant ( solidarité, motivation ).
Ces cours sont disponibles sur le web.
Coursera en est un exemple. Le site est présent dans 192 pays.
Site de référence : coursera.

Les Makers.

TEchShop_3D_makers_innovation_collaboratifLes makers sont les fabricants de notre siècle. Ils sont autour de la sphère des « Fab-lab » et des nouveaux usages rendus possibles avec les imprimantes 3D.
Les Fablab sont des laboratoires, où il est devenu possible pour tout usager lamba de fabriquer son propre objet.
C’est la démocratisation de l’industrie, pour le novice.
TechShop est un exemple.

TechShop est une entreprise Américaine,  qui donne accès à des machines sophistiquées et coûteuses, pour réaliser son projet.
Elle s’adresse aux entreprises, petits artisans, ou tout passionné de la création.
Les imprimantes 3D, dont le prix est en train de baisser permet aussi de réaliser des prototypes. Ces lieux n’utilisent pas que les imprimantes 3D, mais tout l’attirail d’un bricoleur : fraiseuse, machines d’outillage traditionnels.
En France, Leroy Merlin en a fait une diffusion pédagogique, en présentant ce nouvel usage dans ses magasins : Démonstration imprimante 3D.

En 2015, LeroyMerlin signe un partenariat avec TechShop, et ouvre dans la région parisienne un Fablab de 2000m2. Permettant tout à chacun de pouvoir expérimenter ce nouvel usage.

[ Panorama actualisé en permanence. A suivre ! ]

7 réflexions au sujet de « Les nouveaux usages : les sites de partage, d’économie et de consommation collaborative ! »

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    1. zeboute Auteur de l’article

      Merci de la notification de ce site, effectivement il existe des centaines de sites novateurs. Votre site global e-change se veut généraliste, à première vue, dans le domaine de la l’économie collaborative. N’est ce pas antinomique avec les nombreux sites qui recherchent plutôt les « niches » ?

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      1. LE MARCHAND

        Merci pour vos observations.

        Le site répond à plusieurs objectifs :
        1 – Locations ET/OU échanges de biens et services grâce à la géolocalisation. Le site est novateur dans le choix des possibles. Exemple: Je peux louer mon vélo mais je peux aussi l’échanger contre un cours de maths et ceci dans la même annonce. Je gère des opportunités et je suis flexible. C’est l’esprit sur site

        2 – L’emploi ; très pragmatique que la mise en évidence des qualités et des compétences (surtout pas de CV).

        3 – Le financement participatif dans l’attente du décret d’application de la loi sur le statut du CIP permettant non seulement de rechercher des financements mais aussi des moyens et des compétences pour augmenter la réussite des projets.

        Pour atteindre cet objectif, j’ai besoin d’un site généraliste car il y a des interactions entre les annonces et les porteurs de projets.

        C’est une autre approche pour répondre à une logique d’ensemble pour des personnes partageant les mêmes valeurs dans une économie collaborative et de partage.

        A votre disposition pour tout complément d’information

        Cordialement

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    1. Besoin de stocker

      La consommation collaborative et certes tendance, mais je ne trouve pas ça révolutionnaire, c’est juste du business. Les sites de partage sont souvent des sites de petites annonces spécialisés.

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